Une méditation en clair-obscur, un voyage teinté de mélancolie, un feu sacré à l’infinie douceur.
David Walters avait déjà titillé les oreilles curieuses en 2020 avec Soleil Kréyol, troisième disque solo aux confluences des courants soul, jazz, electro et funk. Il récidive ici dans un format acoustique, entouré des sommités que sont le violoncelliste Vincent Ségal, le joueur de kora Ballaké Sissoko et le percussionniste Roger Raspail, toujours sur l’impeccable label Heavenly Sweetness. Le fruit de cette rencontre confine au sublime, les textes en créole antillais de Walters se mariant merveilleusement au canevas musical tressé par les trois maîtres instrumentistes. Sans oublier de rendre hommage aux figures tutélaires (Manu Dibango, Fela Kuti, Sam Cooke), le quatuor délivre une musique épurée, spontanée, envoûtante. Concert magistral en perspective !