100 ans Maxime Laope
La Rényon i shant’ Maxime
Sur la scène du TÉAT Champ Fleuri, de Bernard Joron à Marie-Armande Moutou, en passant par Isnel, plusieurs générations d‘artistes célèbrent dans la joie la mémoire de Maxime Laope.
Maxime Laope aurait eu un siècle cette année. Une occasion saisie par sa famille et en particulier ses petits-enfants, Tim et Cyprien Zéni, pour organiser cet hommage à un zarboutan du séga et du maloya dont l’influence est encore sensible dans la musique réunionnaise.
Et pour cause, entre toutes les figures de notre chanson, c’est Laope qui incarne l’élégance nostalgique de la poésie créole. Le velours de sa voix ronde et sa douceur de crooner lontan, l’humilité de ses images, sa manière de puiser sans esbroufe aux sources du séga et du maloya pour composer des mélodies limpides et empreintes, l’air de rien, d’une liberté audacieuse… ces qualités inimitables lui valent d’être admiré et repris par les plus grands, de Madoré à Waro en passant par Ziskakan ou Olivier Ker Ourio.
Sur la scène du TÉAT Champ Fleuri, de Bernard Joron à Marie-Armande Moutou en passant par Isnel, c’est encore plusieurs générations d‘artistes qui entreront dans ses danses pour célébrer dans la joie la mémoire de celui qui chroniquait avec humour dans Madina l’atmosphère des veillées créoles.