Un ciel couleur safran annonce le crépuscule. L’heure a sonné. Les sabres sont remplacés par le fifre ou le kayamb. Des chants hurlent la douleur d’un peuple exploité, déraciné. Souffle de vie dans les champs, entre le coton ou la canne à sucre, des silhouettes dansent autour d’un feu. Un feu de joie, un feu de délivrance, un feu d’espoir.
Call me blues ! Kri amwin maloya !
Le Blues Maron Festival se veut être un lieu de rencontre de ces deux cultures, deux musiques de cœur, qui expriment des sentiments forts tels que la souffrance, l’oppression et la soif de liberté. Deux expressions musicales différentes et pourtant si similaires dans les ressentis car ils tirent leurs origines du même continent : L’Afrique.
Similaires dans l’histoire et dans l’esprit. A travers cet événement, le désir est de partager des notes, des mots, une histoire, une culture.
Proposant cinq concerts du 18 au 27 novembre, les bluesmen et maloyèrs évolueront en co-plateau à Gran Kour, Kerveguen, Cité des Arts, Salles Georges Brassens, Théâtre des Sables et le Zinzin avec à chaque un spectacle différent, afin de pouvoir toucher le grand public avec ce maillage musical et culturel.
Avec une programmation mêlant artistes locaux (Zanmari Baré, Ziskakan, Éric Triton, Saodaj, Dégadézo & Taboo), nationaux (Nicolas Duportal, Lowland Brothers) et internationaux (Alabama Mike, Kat Riggins, Tao Ravao & Vincent Bucher), le Blues Maron Festival est une invitation à la (re)découverte de voix et d’univers musicaux hors normes.