Hors Séries Electropicales : InSula et Aleksand Saya au Bisik !

Description

Vendredi 14 avril
Ouverture des portes 19h
Infos / résa au 0693 63 39 39
Entrée 8€ en Prévente Adhérents sur Internet (10€ non adhérents) / 12€ sur place
Buvette et restauration sur place
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Le vendredi 14 avril c’est un nouveau Hors-Série Électropicales que nous vous proposons au Bisik avec InSula, qui nous présentera les titres de son nouvel album “TRMBA”, et Aleksand Saya et son “Mové zerb” dernière création M’Bass de l’artiste. Deux fiers représentants de la scène électro réunionnaise aux accents de maloya à découvrir ou redécouvrir.

Un plateau 100% inspiré entre tradition et modernité à ne surtout pas manquer !
InSula, un avatar qui se nourrit d’une idée rétro-futuriste où s’entrechoquent les époques ainsi que les rythmes du nord et du sud du globe vers un concept maloya-afro-futuriste. C’est dans son dernier album TRMBA, paru en décembre 2022, que la fusion entre électro et tradition, s’envisage comme une ode à la créolité, mêlant influences africaines, sud-américaines et même asiatiques dans une utopie mystique où la transe n’est jamais loin. « Tromba », désigne les mauvais esprits invoqués lors des cérémonies rituelles à Madagascar, suite à un voyage sur la grande île, InSula associe sa musique à une sorte de monstre qui résonne de facto avec notre époque cosmopolite. Un mélange hybride entre tradition et modernité, sur fond de maloya et de musique électronique.

Aleksand SAYA, nous présentera son nouveau single « Mové zerb », prémisse du EP Subkultur à paraître cette année où Il crée un pont lui aussi entre la tradition et la modernité en créolisant les musiques électroniques. En 2020 Aleksand profite du confinement pour se perfectionner au DJing. Si son approche se fait dans un premier temps par les musiques électroniques Sud-Africaines, rapidement il commencera à glisser entre des titres de la scène électro créole ses remix et bootleg de Maloya épicés à sa sauce.

De cette alchimie émerge le M’Bass, une musique où se mélangent chants créoles, basses épaisses, et percussions traditionnelles de La Réunion. Les lignes de basse, projetées par les machines, sont magmatiques et l’atmosphère volcanique.Deux univers qui viennent se fusionner pour une soirée surprenante et chargée de bonnes énergies au Bisik qu’il ne faudra absolument pas manquer !

***Bios express****Mickael Gravina aka InSula* : diplômé d’un master en arts et d’une licence en design de l’Ecole Supérieure d’Art de La Réunion, InSula est un artiste pluridisciplinaire, pratiquant la sculpture, le moulage, le son, la vidéo, la performance sonore et le design. Il collabore avec de nombreux artistes tels que, J-C Jolet sur l’œuvre « L’Arc Pied Main » présentée au FRAC Réunion en 2016. Pour des productions audio-visuelles, notamment sur le film d’Elsa Dahmani « Allée Coco », où il est chef décorateur.

Pour des réalisations de clips, comme celui de Dolores « Bat Pa Kard », ou encore celui de Aurus-Bastien Picot « Momentum ». Il se consacre maintenant à la production et la réalisation sonore d’abord, en vue de jouer sur scène puis en parallèle pour des courts comme celui réalisé par Marcélino Méduse et Aloïs Fructus « Démavouz monkor ». Aujourd’hui il s’intéresse surtout aux musiques électroniques et plus précisément, à la musique concrète, d’où son album TRMBA, sorti en décembre 2022.*Aleksand Saya* : dès son adolescence, il participe aux sound systems en tant que MC et producteur musical. Il approfondit ses connaissances dans le domaine du son et de la production en Australie et monte son studio d’enregistrement à son retour à La Réunion. Il y réalise ses albums, et ceux d’autres artistes tels qu’Emma Shaka, Loïc Painaye, Jessica Persé…

Depuis, dans les pas d’Alain Peters, Sabouk ou encore Ti Fock, il s’emploie à réinventer le maloya par la fusion. En 2014, il représente La Réunion aux Francofolies de La Rochelle et sort “Lazèr Rouz”. Ce premier album lui vaut la reconnaissance de ses pairs puisqu’il sera élu Meilleur Artiste Maloya aux Voix de l’Océan Indien l’année suivante. En 2018, l’artiste sort l’album « Domin », sa première proposition officielle, mélangeant musique électronique au maloya.

En 2020, il profite du confinement, pour se perfectionner au DJing. Si son approche se fait dans un premier temps par les musiques électroniques sud-africaines, rapidement il commencera à glisser entre des titres de la scène électro créole, ses remix et bootleg de maloya, épicés à sa sauce.