Opus Pocus #11 : Shai Maestro Solo / Lorent Coulondre Trio
SHAI MAESTRO
Jazz – Piano solo – Israël
Assurément l’un des pianistes les plus prometteurs et les plus talentueux de sa génération. Depuis ses débuts avec sa propre formation en 2011, Shai Maestro a façonné une identité personnelle forte et a dépeint une incroyable fluidité musicale, en trio comme en solo. Avec ses deux derniers albums sur le prestigieux label ECM, il s’inscrit dans la lignée des célèbres pianistes de jazz qui ont défini ce label : Paul Bley, Chick Corea, Keith Jarrett… Attentif et curieux, avide de sons et de musiques, il joue avec toutes sortes d’influences, qu’il magnifie dans ses concerts. Introspectif, lyrique, expansif.
Shai Maestro commence à jouer du piano classique à l’âge de cinq ans et adopte le jazz après avoir écouté Keith Jarret et Oscar Peterson, à huit ans. Il rejoint à dix-neuf le trio du contrebassiste Avishai Cohen, avec qui il co-écrit le fameux album Gently Disturbed. Pendant cinq ans, le trio a fait le tour du monde et joué dans certaines des salles et festivals les plus renommés. Shai Maestro a déménagé à Brooklyn, New York, où il a formé son propre trio et enregistré six albums, marquant clairement de son empreinte la musique d’aujourd’hui. Il vient chez nous, sous les étoiles du Théâtre de Saint-Gilles !
LAURENT COULONDRE TRIO
Jazz – Trio – France
En 1999 disparaissait le plus petit pianiste du monde et l’un des géants de l’histoire du jazz. Vingt ans plus tard, Laurent Coulondre se souvient de Michel Petrucciani, qui est à l’origine de sa vocation de pianiste jazz. Avec l’album Michel plays Petrucciani, il fut littéralement subjugué par la patte Petrucciani : l’osmose parfaite entre une redoutable puissance rythmique et un sens unique de l’épure mélodique.
Fort de quatre albums sous son nom, « Révélation » aux Victoires du Jazz 2016 et « Artiste instrumental » de l’édition 2020, aussi à l’aise au piano qu’à l’orgue, Laurent Coulondre compose et arrange un répertoire hommage empreint de cette créativité, de cette combativité et de cette urgence dont le Maestro a fait preuve toute sa vie. Il s’associe la superbe musicalité des jeunes Jérémy Bruyère (contrebasse) et Martin Wangermée (batterie) dans un set émouvant qui fête le génie généreux et solaire qu’était Petrucciani, mariant à merveille des sons riches et chauds et une rythmique volcanique et subtile, alternant avec inventivité fulgurances swing et ballades élégantes.