Terlaba et Thilissa au Bisik !
Une invitation aux voyages imaginaires
Vendredi 17 mars
Ouverture des portes 19h
Infos / résa au 0693 63 39 39
Entrée 8€ en Prévente Adhérents sur Internet (10€ non adhérents) / 12€ sur place
Buvette et restauration sur place
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Le vendredi 17 mars nous recevrons le dernier projet de Teddy Iafare-Gangama, Terlaba, prévu de longue date, trop souvent reporté et que nous sommes très heureux de pouvoir enfin accueillir… En deuxième soirée c’est Thilissa, projet électro-oriental venu d’outre-mer qui enflammera la scène du Bisik. Carnet de voyages poétique, Terlaba est le dernier volet d’un triptyque entamé en 2010 avec le premier album de Teddy intitulé Isi Anndan. Son deuxième opus, Aterla, est un regard sur le temps présent. L’artiste y questionne son identité multiple et la complexité de sa situation de Réunionnais dans les mondes européen et économique très éloignés des réalités de son île, avec lequel il doit pourtant composer. Ce dernier opus, Terlaba, est une échappée vers des destinations particulières faite d’aventures qui se construisent toujours autour du texte et de l’identité créole. Une rencontre, un dialogue, un échange, exaltés par les humeurs, les couleurs et les images qui transportent pleinement le fonnkézèr. Ses trois albums proposent ainsi un cheminement dont le point de départ, une introspection, invite à se poser dans le temps présent.
Si nous connaissons la voix douce et chaude de Syna Awel à travers son projet jazz oriental, c’est la force de ses ancêtres que l’on entend à présent à travers les vibrations de ses cordes vocales. Grâce à Dilo “Eat my butterfly” connue pour son univers artistique coloré et engagé contre les discriminations, nous avons découvert ce nouveau projet electro deep minimal, la compositrice et percussionniste réunionnaise accompagne sur scène la chanteuse Syna Awel qui s’entoure également de Tahine, multi-instrumentiste d’origine malgache. Le trio fusionne chants traditionnels et kabyles et transe électronique inspirés par Acid Arab, DJ Snake, Paul Kalkbrenner, Boris Brejcha ou encore Charlotte de Witte. Combinaison semi-acoustique qui permet aux trois musiciens d’alterner chant, coquillage, bendir, trombone, derbouka et karkabou, sur fond de polyrythmie et nappes mélodiques. Cette musique autant festive que spirituelle permet à Syna Awel, Tahine et Dilo de porter avec élégance un message d’unité et de paix entre les cultures, les générations et les genres.
Une soirée qui vous invite au voyage et qu’il ne faudra surtout pas manquer ! Rendez-vous